Ayant été le premier photographe exposant pour l'ouverture/inauguration de Jazz sur son 31 en 1987 je pensais pouvoir servir Jazz sur son 31 jusqu'à ce grand dernier tour de piste.
Hélas, du bonheur au goût amer ! Frustrant/désolant pour un photographe qui a communiqué son intention de clôturer " 40 années de photographies au service des musiciens,des programmateurs et à l'adresse du public ".
Je n'ignore pas que certains artistes, tourneurs ou agents présentent des exigences.
Cependant comment peut exister la mémoire d'un si important festival, s'il n'y a pas de filmage, de photographies (pas seulement décoratives) et d'enregistrements.
Ce devrait être l'exigence " donnant donnant " des organisateurs pour leurs propres archives. Ce que font d'ailleurs certains grands festivals : Jazz à Vienne, Jazz sous les Pommiers, Jazz à Montreux, Jazz in Marciac, Jazz à Montréal, NorthSea Jazz Festival et même Jazz à Foix.
Enfin un vrai photographe de musiciens n'est pas un snipper ou un chasseur de palombes. Il ne s'agit pas de capter " vite fait " l'extérieur d'un musicien mais " son intérieur et celui de sa musique ", c'était le caractère de ma démarche.
Il y avait de très belles photographies à faire sur ces 2 concerts, sans bruit et sans gêne ni pour le public ni pour les artistes ( obturateur électronique et non mécanique), pas de clic clac !
Raté le coche, dans le projet de livre qui devrait paraître en 2015, il n'y aura pas d'image ni d'Hiromi ni de Brad Mehldau en Haute-Garonne. Grand dommage !
Merci ... je n'ai plus le coeur à l'ouvrage, dans de telles conditions draconniennes que je dénonce, toute ma contribution photographique n'aurait jamais existé !
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